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Des experts tentent de mieux saisir les conséquences psychosociales des inondations

La période de l’élévation du niveau des cours d’eau au Québec est à nouveau à nos portes. Cet évènement saisonnier relié, entre autres, au rehaussement des températures et des nombreuses averses entraîne des inondations printanières dans plusieurs régions du Québec. Une équipe de chercheurs et de chercheuses financée par le Réseau Inondations InterSectoriel du Québec (RIISQ) et menée par la professeure  en travail social Danielle Maltais s’est penchée sur les différents stress que peuvent vivre les sinistrés et les conséquences physiques et mentales qui peuvent en découler. Selon leur étude, intitulée,  Impacts et coûts indirects des stress secondaires sur  la  santé  biopsychosociale des  sinistrés  des  inondations  de  2019,  les facteurs de stress sont multiples, variés et entrainent de nombreuses répercussions psychosociales. Leurs recherches démontrent également l’importance de repenser et d’améliorer l’aide qui est offerte par les assureurs et les autorités publiques lors d’un désastre.  Le projet est mené par Mentionnons la collaboration de quatre chercheurs et chercheuse :  Michaël Boudreau-Brien (ULaval), Mathieu Boudreault (UQAM) et Mélissa Généreux (USherbrooke).

 

Cliquez ici pour consulter un article vulgarisé de l’étude sur le site web du RIISQ.

 

À propos du RIISQ  

« Le Québec s’est retrouvé ces dernières années pris au dépourvu lors de grandes crues, malgré des années de recherche active et d’efforts dans le domaine de la protection contre les inondations. La recherche est restée confinée à des silos disciplinaires, ne parvenant pas à fournir des solutions intégrées au problème complexe des inondations » souligne Philippe Gachon, Directeur général du RIISQ.

Le RIISQ, financé par les Fonds de recherche du Québec (FRQ), a donc été mis en place en janvier 2019. Il s’agit d’une plateforme d’échanges et d’intégration qui regroupe tous les intervenants gouvernementaux, des partenaires socioéconomiques, ainsi que des équipes de recherche des domaines social, scientifique, technologique, médical, économique et politique, afin d’améliorer la capacité du Québec à se préparer aux inondations et à s’en protéger. Le réseau compte plus de 160 chercheuses et chercheurs dont le travail s’articule autour de cinq axes thématiques intersectoriels.