Dans un contexte de « super-diversité » favorisée, entre autres, par un manque de main-d’œuvre, le vieillissement de la population, etc., la rencontre, la cohabitation et la collaboration peuvent être affectées par notre engagement technologique au monde (volonté de contrôle de notre engagement productif). La Chaire de recherche du Canada en communication interculturelle et technologies de gestion en contexte pluraliste propose d’interroger la communication interculturelle (CI) opérant au niveau des interactions (interpersonnelles et intergroupes) et son articulation aux technologies de gestion (TG) de la population (particulièrement les politiques de gestion de la diversité, les médias sociaux et les réseaux de concertation). L’objectif général étant de définir et de comprendre les articulations entre les TG et la CI.
Objectifs
L’objectif général étant de définir et de comprendre les articulations entre les TG et la CI.
Pour y parvenir, le programme de recherche se décline en cinq objectifs :
- Identifier et comprendre les éléments de la communication interculturelle en portant attention aux différences et aux similitudes lors des interactions interpersonnelles et intergroupes entre la population locale et les personnes issues de la (im)migration. Parmi ces éléments, une attention particulière sera portée aux relations de pouvoir, à utilisation de la langue, à la provenance des individus ou groupes et au genre.
- Identifier et comprendre les éléments propres aux technologies de gestion et les liens qui peuvent être effectués avec les représentations sociales que la société peut avoir des personnes issues de l’(im)migration. Une attention particulière sera portée à la volonté de surveiller et gérer l’accès aux ressources et à l’idée du droit et de la légitimité de qui a cet accès et comment.
- Comprendre la complexité des interactions dans diverses sphères sociales avec la présence des technologies de gestion en portant une attention particulière à : l’impact politique, économique, social et culturel de l’état des interactions au travail, en santé, en éducation et dans les loisirs.
- Développer une approche théorique de la communication interculturelle et des technologies de gestion comme des éléments essentiels au processus de structuration de la société.
- Développer des outils et des stratégies favorisant le transfert des nouvelles connaissances vers le monde académique et la population générale afin de permettre une analyse critique du processus d’inclusion des personnes issues de l’(im)migration.
Au nom de l’Université du Québec à Chicoutimi, nous offrons nos plus sincères félicitations au professeur Jorge Frozzini