Un étudiant engagé à faire naître en chaque jeune la volonté de repousser ses
limites
C’est en 2004 que Sébastien Rojo choisit le Québec comme terrain de jeu pour donner
vie à sa passion : l’intervention éducative et thérapeutique auprès des jeunes par la
nature et l’aventure. Français d’origine, athlète de pointe ayant fait partie des équipes
nationales de handball et de ski, l’étudiant au doctorat en éducation à l’Université du
Québec à Chicoutimi (UQAC) a depuis longtemps choisi de consacrer ses énergies
physiques et intellectuelles à la jeunesse. « Partager et redonner à des personnes qui
n’ont pas eu la même chance que moi est primordial à mes yeux », clame-t-il.

Ayant déjà terminé une maîtrise, dont le sujet de mémoire était le phénomène de
l’abandon des jeunes enseignants du secondaire, et un baccalauréat en plein air et
tourisme, l’homme de 35 ans s’efforce constamment de passer de la théorie aux actes.
Et c’est assurément en agissant comme guide-facilitateur à la Coopérative INAQ
(Intervention par la nature et l’aventure – Québec) que Sébastien y parvient le mieux.
Par ce rôle, il tend la main aux jeunes, les accompagne et les guide vers le
dépassement de soi.

« J’ai toujours pensé que l’apport de notre environnement naturel et le contexte
d’aventure permettent d’obtenir des changements importants chez les individus. Cette
approche me pousse d’ailleurs à m’impliquer auprès de plusieurs clientèles toutes aussi
différentes les unes que les autres », explique le finaliste.

Par exemple, Sébastien a accompagné un groupe de jeunes autochtones dans un
périple en montage de 21 jours qui les a amenés à parcourir près de 300 kilomètres.
Visant à lutter contre l’obésité et le diabète, ce projet a eu une incidence directe sur la
santé physique et psychologique de ces jeunes. « Grâce à différentes activités durant
l’expédition, les objectifs ont été atteints, mais surtout, l’estime de soi de ces jeunes a
été grandement renforcée », assure-t-il.

Cet enthousiasme débordant pour la jeunesse, Sébastien le matérialise aussi du côté de
l’Association québécoise des enfants aphasiques. Ces enfants éprouvent des difficultés
langagières, ce qui a pour conséquence qu’ils ont des difficultés d’apprentissage. « À
ces jeunes, en utilisant des activités d’aventure et de grande nature, je leur offre une
expérience enrichissante et efficace pour améliorer l’interaction avec les pairs, ce qui
leur permet d’exprimer leurs émotions, de revaloriser la différence et de mieux gérer la
frustration », précise-t-il, ajoutant qu’il est en train de préparer une expédition de trois
semaines au Népal avec un groupe de jeunes dysphasiques.

« Sébastien a toujours su démontrer un engagement et un professionnalisme sans faille.
Il excelle dans toutes les activités qu’il entreprend et a toujours su s’assurer de la
réussite des projets qu’il mène », souligne Christian Mercure, directeur général de
l’INAQ, qui ne tarit pas d’éloges à son sujet.

Ayant du mal à demeurer sans défi à relever ou projet à accomplir, l’étudiant aime aussi
mettre son expérience et ses talents d’athlète à contribution. Au fil des dernières
années, il a ainsi agi comme entraîneur de télémark pour l’équipe canadienne, comme
instructeur de ski-chaise pour de jeunes handicapés et même comme entraîneur à la
Fédération des entraîneurs de ski du Canada. Tout cela sans oublier de s’engager
auprès des associations étudiantes, de participer à des projets de recherche, de
présenter de nombreuses conférences et de publier des articles.

« Sébastien exerce un leadership exceptionnel au sein de la communauté universitaire
dans les domaines de l’éducation, du travail social et du sport. Et ce leadership s’étend
à l’échelle provinciale, à l’échelle canadienne et même à l’international », tient à
souligner Pauline Minier, de l’UQAC.

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Source :
Diane Gosselin
Chargée de projets
Relations publiques et communications
Forces AVENIR
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