Sous la direction de Jean-Pierre Béland
et Johanne Patenaude
Les Presses de l’Université Laval
Cet ouvrage cherche à alimenter la réflexion en offrant les éléments d’information nécessaires à une compréhension plus poussée et plus étroite des énoncés des principaux défis éthiques tels que les formule en équipe de recherche interdisciplinaire en émergence sur l’accompagnement du développement technologique par les sciences humaines.
Résumé :
Des produits utilisant des nanoparticules existent déjà sur le marché et plusieurs y ont recours. Certains producteurs se vantent que leurs marchandises sont « nano » même si elles n’ont parfois rien de tel, d’autres en produisent sans mentionner le vocable. En tant que consommateurs, nous nous retrouvons en face de ces produits dits nanotechnologiques tout comme nous nous sommes retrouvés devant des produits transgéniques. De plus en plus, l’écart se rétrécit entre les découvertes scientifiques et leurs applications concrètes en mettant les consommateurs que nous sommes devant le fait accompli.
Certaines personnes pourchassent ces innovations, comme toutes les nouveautés technologiques; d’autres militent pour fabriquer, sans critique, tous les produits, que les nouveaux savoirs peuvent offrir, mais une grande majorité de personnes s’interrogent sur le développement des nanotechnologies. Entre le « oui » et le « non» absolu au développement technologique, ces personnes attendent des scientifiques des institutions de recherche, des producteurs, des consommateurs et de l’État une démarche visant un développement responsable des nanotechnologies.
Pour arriver à ce développement responsable, les auteurs de cet ouvrage stimulent la réflexion sur les défis éthiques et sociaux associés à l’émergence des nanotechnologies, tant sur le plan scientifique que sur le plan des analyses des risques et des modes de gouvernances nécessaires.
Voici les noms des collaborateurs : de l’Université de Sherbrooke Jacques Beauvais (docteur en physique et professeur), Louise Bernier (docteure en droit et professeure), Patrick Boissy (docteur en sciences biomédicales et professeur en éducation physique et sportive), Jonathan Genest (docteur en génie électrique), Georges A. Legault (professeur associé à la faculté de droit), Marie-Sol Poirier (spécialiste en pharmacologie); de l’Université de Montréal Danielle Tapin (spécialiste en toxicologie et chargée de cours au Département Santé environnementale et Santé au travail de la faculté de médecine) et Céline Verchère Morice (docteure en sociologie et ingénieure-chercheuse au Centre de développement des micro et nanotechnologies, Minatec, Grenoble).
L’équipe pluridisciplinaire qui a réalisé ce livre a obtenu une subvention de 864 575 $, sur 5 ans, des Instituts de recherche en santé du Canada.
Félicitations!