Chicoutimi, le lundi 9 avril 2001 – Être partenaires de longue date et avoir réalisé un nombre impressionnant d’ententes de collaboration dans des domaines des plus variés, n’a pas empêché les cinq établissements d’enseignement supérieur du Saguenay-Lac-Saint-Jean (le Collège d’Alma, le Cégep de Chicoutimi, le Cégep de Jonquière, le Cégep de Saint-Félicien et l’Université du Québec à Chicoutimi) de signer aujourd’hui une entente d’association en vue d’intensifier et de faciliter leurs échanges et leurs collaborations. Une première québécoise dans le monde de l’éducation.

Se faisant conjointement responsables de l’enseignement supérieur à l’égard de la population du Saguenay-Lac-Saint-Jean, les chefs d’établissements des collèges régionaux et de l’université ont voulu se donner un cadre formel de travail et ont donc décidé de devenir des « institutions associées ».

On évoque plusieurs raisons à la mise sur pied de cette entente : les contextes économique, budgétaire et démographique difficiles qui commandent l’utilisation complémentaire des ressources. L’importance d’une programmation adaptée et intégrée aux besoins de notre société, le besoin d’agir en concertation en matière d’enseignement et de recherche ainsi que les politiques et interventions gouvernementales en regard de la recherche et de l’enseignement, sont autant d’éléments qui ont conduit à cette association.

Pour arriver à leur fin, les signataires ont identifié quelques moyens d’actions. Une première opération mise de l’avant vise à instituer une « veille » afin d’analyser les différentes interventions, politiques et tendances en matière d’enseignement supérieur et de recherche.

En outre, chacun des collèges et l’UQAC conviennent aussi de procéder à l’examen systématique de leurs programmations, dans une perspective d’intégration verticale afin de retenir et d’attirer dans la région la clientèle étudiante. De plus, les partenaires travailleront ensemble afin d’identifier et de développer des produits de formation répondant aux besoins des étudiants et en considération des attentes du marché du travail. Enfin, un examen semblable des possibilités de collaboration et d’intégration au niveau de la recherche permettrait d’utiliser le plein potentiel des ressources humaines et physiques disponibles dans chacune des institutions.

De même, une autre mesure vise à profiter de toutes les occasions de promotion conjointe de l’enseignement supérieur et la recherche tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la région afin de favoriser davantage la réussite des étudiants. Les parties s’engagent aussi à échanger entre eux tout document officiel, plan de développement, schéma directeur, rapport annuel, afin d’informer les autres parties de leurs intentions et projets de développement.

Un minimum de deux rencontres annuelles sont prévues afin, entre autres, de dresser un bilan de la situation, de recevoir les avis et les recommandations du Comité de « veille » et de poser tous les gestes nécessaires à l’actualisation de l’entente d’association.

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Source:

Denis Claveau, agent d’information
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